Auteurs de théâtre, romanciers, poètes
Ecrivain et traducteur, Dimitris Dimitriadis est né en 1944 à Thessalonique. Il suit des études de théâtre et de cinéma à l’I.N.S.A.S. (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle) à Bruxelles et à Paris.
Il écrit des textes en prose, de la poésie, du théâtre, des essais, la plupart publié en grec (le théâtre chez Indiktos).
Beaucoup de ses textes sont traduits en allemand et publiés. Je meurs comme pays est traduit en italien, publié dans la revue « Hystrio », et créé à Florence en 2002 au Teatro della Limonaia, par Maurizio Donadoni, puis à nouveau par Barbara Nativi en 2003. Une mise en espace au Piccolo Teatro de Milan a eu lieu en septembre 2004.
Constats de Conciliation de Conflits est joué au Théâtre national radiophonique de Roumanie en 2007.
En France, l’Odéon-Théâtre de l’Europe lui consacre un programme 2009-2010 avec trois mises en scène et de nombreuses lectures. A cette occasion, six traductions en français de ses pièces sont réalisées avec le soutien de L’Atelier européen de la traduction, scène nationale d’Orléans, et de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale à Montpellier.
Patrice Chéreau est le premier a créé une pièce de Dimitris Dimitriadis Le Prix de la Révolte au Marché Noir en 1968 au Théâtre d’Aubervilliers.
Puis est créé le monologue Oubli du recueil Léthé au Petit-Odéon en 1998 (mise en scène de Jean-Christophe Bailly avec Annie Perret), à Bobigny en 2000 (mise en scène d’Anne Dimitriadis avec Anne Alvaro et Myrto Procopiou) et dans la crypte de l’église Saint-Sulpice en 2002 avec par Christine Gagneux.
Je meurs comme pays est mis en scène par Yannis Kokkos au Théâtre du Rond-Point en 2003 avec Eric Ruf et Nikos Kouris. Il est lu par Anne Alvaro et Simon Abkarian au Théâtre du Bobigny en 2008 sous la direction d’Anne Dimitriadis.
L’Homériade est présentée à la Scène nationale d’Orléans dans une mise en scène de Caterina Gozzi, avec Christophe Maltot, en mars 2008. Un DVD, produit par l’Atelier Européen de la Traduction, est réalisé à cette occasion, contenant le texte en version originale et traduit en 9 autres langues ainsi qu’un entretien de l’auteur avec Dimitra Kondylaki.
Il a traduit vers le grec de nombreux écrivains français dont Jean Genet, Jean-paul Sartre, Maurice Blanchot, Georges Bataille, Marguerite Duras, Gérard de Nerval, Molière, mais aussi Witold Gombrowicz, Shakespeare, Tennessee Williams, Eschyle, Euripide, Beckett, Cioran.
Ses publications en français
— Insenso, traduit par Constantin Bobas et Robert Davreu, suivi de Stroheim, traduit par Dimitra Kondylaki et Christophe Pellet, Editions Espaces 34, 2009, en un volume ;
— La Ronde du carré, traduit par Dimitra Kondylaki et Claudine Galea, Les Solitaires intempestifs ; création 2010 à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, dans une mise en scène de Giorgio Barberio Corsetti ;
— Chrysippos (2009), Phaeton (2009), Je meurs comme un pays (2005), traduits par Michel Volkovitch ; Le Vertige des animaux avant l’abattage (2002), traduit par Armando Llamas et Olivier Goetz, aux éditions Les Solitaires intempestifs ;
— Léthé, cinq monologues, traduit par Dominique Grandmond, éditions La Lettre volée.