Éditions Espaces 34

Théâtre contemporain

Textes d’aujourd’hui pour le théâtre. Ces publications sont régulièrement soutenues par la Région Languedoc-Roussillon, et depuis 2003 par la SACD.

L’assassin dispersé

ISBN : 978-2-84705-120-9
EAN : 9782847051209

13x21cm, 96 p., 14 €
22 personnages, à partir de 6 comédiens/nes

Publié avec le soutien du Centre national du livre

2014

Sous la houlette d’un énigmatique interrogateur – flic, juge, psychiatre, confesseur, dieu ou chef de chœur ? – un tueur vit et revit ses meurtres, ressasse ses visions sordides ou hallucinatoires, redit ses complexes et ses obsessions.

L’enquête se déroule dans une arène cosmique, un labyrinthe où l’on ne sait plus qui est Thésée et qui est le minotaure : le toréador et la bête troquent sans cesse leurs parures et s’affrontent l’un l’autre à perpétuité au cours d’un procès chaotique, celui de la violence (et donc de la race humaine).

Extraits de resse

« Interrogé par le chœur dont on ne connait pas la véritable fonction, un tueur en série revit ses crimes depuis le double meurtre de ses parents en passant par les nombreux vols et viols qui ont entaché sa vie.

Il dévoile ses complexes et ses obsessions, son impuissance, ses hallucinations, sans fard, sans remord et sans retour possible [face à] ses nombreuses victimes, vivantes, mortes ou disparues, comme dans un procès chaotique de la violence humaine. »

[L’Avant-scène Théâtre, n°1378, 15 février 2015]


« La pièce est savoureusement violente, forte et poétiquement brillante. L’écriture est fluide et palpable ; le style – rappelant celui du grand Jean luc Lagarce- est étonnamment juste.

La choralité de la pièce fait sens avec le propos de chaque personnage.
Dans un mouvement circulaire dont le centre est Angelo Dolce (l’assassin) les cadavres défilent…
Leurs mots raisonnent comme des poignards, comme des mains tendues pour être coupées.

Entre contradictions de la vie et antagonismes de la mort, cette pièce mettra à nu le désir de façon crue et violente. (…)

Une pièce qui réveillera aussi la question du passé : Comment faire la paix entre nous et nos morts ? Comment continuer à vivre sur des cadavres anciens, sur des terres ensanglantées ?
Angelo Dolce lui est persuadé de ne pas avoir à répondre à cette question, puisqu’il se considère lui même comme déjà passé de l’autre côté… »

[Abdel djallil Boumar, Le Souffleur, juin 2015]

Vie du texte

Dans le cadre des Horizons du texte, festival de théâtre contemporain proposé par La Baignoire, lecture dirigée par Béla Czuppon avec les étudiants de L2, Université Paul Valéry, Montpellier, le 2 avril 2015.

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