Éditions Espaces 34

Théâtre jeunesse

Cette collection, créée en mai 2009, accueille des écrivains déjà publiés dans d’autres collections et de nouveaux écrivains. Elle s’adresse aux enfants du primaire et du début du collège, les textes pour adolescents étant publiés dans les collections Théâtre contemporain et Théâtre en traduction. Elle est aussi tout public.

Petit parleur

ISBN : 978-2-84705-308-1
EAN : 9782847053081
12x17cm,
48 p., 7 €
1 voix masculine

2024

C‘est le tout premier jour d‘école. Accompagné par sa maman, un enfant arrive en petite section de maternelle.

Il découvre l‘école, sa classe, la maîtresse, les autres enfants et doit s‘adapter au rythme de cette première journée avec tout ce qu‘elle offre d‘effrayant et d‘incroyable.

Pour ce « petit parleur », enfant silencieux et qui vit intensément par la pensée, les sensations, l‘imagination, cette succession de temps est une grande odyssée.

Avec ses mots à lui, formant comme un poème, il nous raconte le cheminement de cette journée.

Distinction

Pièce finaliste du 11° prix Danielle Grondein 2025, qui sera remis lors du Fabuleux Festival à Vitrolles les 7 et 8 juin 2025.

Extrait de presse

« Écriture remarquable.
Point de vue original. »

[Salon du livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil, Kibookin, septembre 2024]


« Voici un très joli texte de Fabien Arca. Ce Petit parleur est un garçon que l’on suit tout au long de sa première journée d’école pour son entrée en maternelle.

C’est un petit bonhomme silencieux. Les mots se bousculent dans sa tête. Au rythme de ses émotions, tellement immenses. (…) Cette journée n’est qu’une succession de premières fois. (…)

Fabien Arca se glisse dans la tête d’un tout petit. Il écrit à hauteur d’enfant.

C’est un texte impressionniste, rempli de silences, de suspensions, de visions tout en couleurs, de sons étranges, de déflagrations d’émotions et surtout avec une invention de langage qui lui confère une grande poésie.

Les mots à cet âge-là sont encore à conquérir, ils ne sont pas bien rôdés. La langue qu’invente Fabien Arca regorge de trouvailles. (…)

Ce court texte est une bouffée d’enfance. Et un petit livre tout précieux »

[Laurence Cazaux, Le Matricule des Anges, n°257, octobre 2024]


« Il va à l’école, pour la première fois, avec sa maman, et ce petit parleur dit ses émotions, ses joies, ses peines tout au long de cette journée exceptionnelle, en 23 courtes séquences qui sont autant de monologues, ou de soliloques intérieurs. (…)

C’est un texte d’une grande poésie, qui vient d’abord de la langue de cet enfant. Il écorche gentiment certains mots. Ainsi la récréation devient la récrémation, la table ronde devient la table monde, ouvrant à une autre vision du monde.

Ainsi sa particulière et pittoresque façon de désigner les autres enfants, le-garçon-il-est-triste ou la fille-elle-parle-beaucoup, ou encore les autres adultes comme la dame-elle-donne-les-plats ou la dame-elle-aide-la-mitresse. (…)

Si tout est nouveau pour lui, la force du texte est de nous faire sentir à quel point cette première journée de classe, pleine de rituels inconnus, d’enfants et d’adultes inconnus, est la plongée dans un univers angoissant malgré la bienveillance d’adultes. Le Petit parleur est souvent aux bords des larmes (…)

On le voit, les métaphores du texte ont une réelle force poétique et émotive, mais aussi créatrice de l’imaginaire de l’enfant muré dans son silence extérieur, mais qui a une riche vie intérieure faite d’émotions, de sentiments, de ressenti…

Si le texte joue sur l’émotion, il n’est en rien sombre.

Cet éveil au monde a quelque chose de lumineux, presque comme une seconde naissance, parfois douloureuse, qui fait entrer dans un monde où le seul lien n’est plus celui de la maman, dont l’absence se fait cruellement sentir, mais celui de tous les autres qu’il faudra apprendre à nommer, à connaitre. « 

[Michel Driol, Lietje, 20 novembre 2024]


« Petit parleur parle dans sa tête. Il est si timide qu’il ne peut pas dire son prénom à la « mitresse ». Il a pourtant beaucoup à raconter car c’est la première fois qu’il va à l’école. (…)

Fabien Arca nous offre ici le monologue intérieur d’un tout-petit au regard tendre et au langage plein de trouvailles.

Réjouissant ! »

[Fanny Carel, Revue des Livres pour Enfants, n°339, janvier 2025]

Un court extrait lu par l’auteur

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