Éditions Espaces 34

Théâtre contemporain

Textes d’aujourd’hui pour le théâtre. Ces publications sont régulièrement soutenues par la Région Languedoc-Roussillon, et depuis 2003 par la SACD.

Des Lambeaux noirs dans l’eau du bain

ISBN : 978-2-84705-082-0
2è édition, 2011, 12 €

ISBN : 2-84705-010-8, 1re édition, 2005
13x21 cm, 88 p.,11 €
Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre

1 femme (ou 2)

2005, puis 2011

Une femme parle à une autre femme, à moins que cela ne soit à elle-même.
Elle dit sa vie ; une vie imaginée, recomposée dans laquelle s’immiscent les stigmates de la réalité. Elle peuple sa solitude d’une autre pour dire son envie de vivre, malgré tout.

L’écriture de Sébastien Joanniez se situe dans le domaine du sensitif et non de l’explicatif. D’où le rythme si particulier des phrases et des séquences, et la forme travaillée des didascalies.

Extraits de presse

« Une femme se perd, se cherche dans les eaux agitées de sa mémoire. Est-elle en train de mourir ou de naître à elle-même ?

Le très beau texte de Sébastien Joanniez ne répond pas à la question. Il nous parle juste d’identité, de la difficulté de se définir dans la multiplicité des rencontres, des rêves et de la réalité. Poétique, riche et complexe, il offre au metteur en scène de nombreux angles d’approche. Noélie Giraud semble avoir privilégié celui de la métaphore et la symbolique. »

[Patricia Lavigne, Les Trois Coups, 26 juillet 2007]


« Un long monologue qui peut être lu (joué, dit) à deux voix. Un texte tout en nuance d’une femme qui s’adresse à une autre femme : elle-même. »
[Atelier théâtre, n° 18, printemps 2005.]


« Cette femme n’est pas folle ou, du moins, elle tente de ne pas le devenir (...) Elle parle de souvenirs d’enfance, de rêves, de déceptions amoureuses, de suicide manqué, des relations mère-fille, de Dieu. L’histoire d’une vie, en somme. »
[Le Télégramme, avril 2008]


« Entre danse (parlée) et théâtre (dansé), la mise en scène de Luc Sabot place deux danseuses-chorégraphes, Lila Greene et pascale Houbin, dans un espace bi-frontal : la scène se trouve entre deux fronts de spectateurs, qui se font face comme se font face les deux femmes qui n’en sont qu’une.

La question de l’identité double – ou multiple – est au cœur de cette œuvre poétique de Sébastien Joanniez. »

[Midi Libre, 12 février 2013]


« Il s’agit d’une femme qui à un moment de sa vie a le désir de se débarrasser de ce qui la hante. Elle a besoin de se refaire à neuf. Elle se nettoie, se frotte, pour enlever ces lambeaux noirs. Ce texte questionne l’identité. Nous sommes tous habités par plusieurs personnalités et nos différentes facettes entrent parfois en conflit.

 Pourquoi ce texte ?

 J’ai été très touché par sa forme qui fait se croiser trois styles d’écritures. Nous avons un premier texte poétique. Des airs en vers libres avec des phrases sans ponctuation ni majuscule, qui racontent en direct ce qui arrive à cette femme. Là où elle en est dans sa vie.
Le deuxième texte est plus littéraire. Il s’agit d’un flot de paroles plutôt de l’ordre du passé, du souvenir, dont elle a envie de se séparer.
Enfin, il y a les didascalies, ces indications de l’auteur, elles sont données d’un point de vue onirique.

J’aime la manière dont Sébastien Joanniez nous touche sur cette question de nos multiples identités. Sans jamais verser dans le larmoyant ou la psychologie, il nous emmène dans le sens par la musicalité du texte, par le chemin du mot. »

[propos de Luc Sabot recueillis par Mireille Picard, Midi Libre , 14 février 2013]

Vie du texte

Mise en espace par Kémal Témur au Théâtre Mon désert à Nancy, dans le cadre du Festival Pluri’Arts contemporain, organisé par la Compagnie Les passagers de l’éphémère à Nancy, le 17 juin 2005.


Lecture dirigée par Pascal Papini au Marché de l’édition théâtrale, place Saint Sulpice, Paris VIe, le 27 juin 2005.


Dans le cadre du « XXe en Culture », lecture-mise en espace par Céline Agniel, avec Serpentine Teyssier, au bar du Théâtre de l’Est Parisien (Paris), le 26 mai 2006.


Mise en scène par Muriel Gaudin et Florence Barnola, interprétation Muriel Gaudin, compagnie Les Ateliers 2000, Centre Curial (Paris XIXè), du 19 au 21 octobre 2006.


Mise en scène par Pascal Papini, avec Sylvie Espérance et Aurélie Pitrat, mars 2007 au Théâtre du Bourg-Neuf (Avignon).

Puis
Théâtre du Grand Marché, Centre dramatique de l’océan Indien, du 12 au 14 octobre 2007

Tournée 2008, avec Sylvie Espérance et Béatrice Sprunger
— Théâtre de Lenche, Marseille, du 30 septembre au 4 octobre
— Théâtre de L’iris à Villeurbanne (69), du 23 au 25 octobre
— Théâtre Jeune Génération-Centre dramatique national d’Alsace, Strasbourg, du 18 au 22 novembre


Lecture lors des Lundi en coulisse, organisé par le Théâtre narration dirigée par Gislaine Drahy, au Théâtre National Populaire de Villeurbanne, le 11 juin 2007.


Mise en scène par Noélie Giraud avec Florence Gaudin (scénographe), Marine Deballon (création lumière), interprétation Muriel Gaudin, au Théâtre de la Poulie (festival d’Avignon off) du 6 au 28 juillet 2007.


Nouvelle création dans une mise en scène de Luc Sabot, compagnie nocturne, chorégraphie et interprétation de Lila Greene, Pascale Houbin, Théâtre de Clermont l’Hérault (34), 14 et 15 février 2013.

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