Textes d’aujourd’hui pour le théâtre. Ces publications sont régulièrement soutenues par la Région Languedoc-Roussillon, et depuis 2003 par la SACD.
ISBN : 2-907293-29-X, 13x21 cm, 1e édition 1996, 50 p., 9,15 €
3 hommes, 3 femmes
Pièce entrée au répertoire de la Comédie Française en 1998
1998
Cette comédie en un acte met en scène les locataires d’un petit immeuble qui croient découvrir que l’un d’eux est atteint d’une mystérieuse maladie. Cette méprise devient le révélateur d’une microsociété dépeinte avec tendresse et dérision dans une langue haute en couleur.
« Il y a là quelque chose de rare, d’enjoué, de profond, une imagination, une fantaisie et une gravité aussi, qui font de ce texte une pièce très personnelle et attachante. »
[Le Quotidien du Médecin, 4 novembre 1998]
« C’est un poète. Un homme qui a toujours traduit en mots ses émotions. Bonheur d’être au monde, angoisses existentielles : Max Rouquette n’appartient pas à la mode. Son œuvre s’enracine profondément dans une terre et n’en est que plus universelle (...).
Cet esprit hypersensible connaît les secrets des cœurs comme ceux du ciel étoilé : romans, nouvelles, poèmes, pièces de théâtre, son œuvre est immense. La plupart de ses textes ont été traduits en français, le plus souvent par ses propres soins.
Aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, au Portugal, en Pologne, en Hongrie, il est depuis longtemps traduit et publié, et le Japon travaille actuellement à une édition de ses œuvres : dans ces pays, Max Rouquette est considéré comme l’un des très grands écrivains français d’aujourd’hui. Mais qui le connaît vraiment dans son propre pays ?
Il sait, et n’en conçoit aucune amertume, que l’on traite avec condescendance, sinon mépris, la littérature du pays d’oc, pourtant riche d’écrivains qui ont, en français également, un style, une ambition : Robert Lafont, Bernard Manciet, Roland Pécout, pour n’en citer que quelques-uns (...).
Le Glossaire qui semble avoir été écrit très récemment, qui est si plein de vérité, de justesse dans la farce, est, comme les autres textes de Max Rouquette, hanté par une inquiétude, une angoisse (...). »
[Armelle Héliot, Le Figaro, 6 novembre 1998]
« On dirait qu’il s’amuse à pasticher les auteurs de l’absurde, qui étaient tant à la mode à la fin des années 50. C’est un poème à jouer à la manière de Jean Tardieu ; les ressorts de la comédie sont dans le langage, dans les clignements, les oeillades que la langue se fait à elle-même. »
[Frédéric Ferney, Le Figaro/L’Aurore, 13 novembre 1998]
Lecture-spectacle dirigée par Vincent Boussard, au Théâtre du Vieux-Colombier (Comédie-Française), 7 février 1998.
Création au Studio-théâtre de la Comédie-Française dans une mise en scène de Vincent Boussard, du 9 novembre au 26 décembre 1998.
Création par la compagnie L’écharpe blanche au théâtre du casino de Beaucaire (30) en novembre 2005.
La pièce est jouée depuis régulièrement par la compagnie.