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(Ouvrage collectif), Pierre Brunel
Romantismes européens et Romantisme français
2000
samedi 1er janvier 2000
Sous la direction de Pierre Brunel.
Le romantisme n’est pas seulement européen parce qu’il est une collection, en Europe, de romantismes nationaux. Sa dimension est européenne si on le considère sous son aspect historique « comme une phase de la vie intellectuelle en Europe ».
Cet ouvrage regroupe des essais sur les rapports entre les différents romantismes allemand (romantisme musical, poétique du fragment), français (George Sand), anglais (Keats, Wordsworth), et leur relation avec les périodes passées (la Pléiade, les mythes bibliques).
Il s’interroge aussi sur les relations entre Mme de Staël et Nietzsche, Kordian et Lorenzaccio, et sur l’existence d’un romantisme espagnol.
Avec les contributions de :
Susini Anastopoulos, Jean-René Aymes, Pierre Brunel, Jean Céard, Danièle Chauvin, Béatrice Didier, Michael Edwards, Robert Ellrodt, Michel Maslowski, Stéphane Michaud, Marc Porée, Rémy Stricker.
Sommaire
Avant-propos
Introduction, romantisme français et romantisme européen, Pierre Brunel
– I - Romantisme allemand et poétique du fragment, Françoise Susini-Anastopoulos.
– II - Élie et Ezéchiel : les chars de feu de l’imagination romantique, Danièle Chauvin
– III - Sur un vers de Wordsworth, Michael Edwards
– IV - L’imagination romantique et le rêve : le « Kubla Khan » de Coleridge, Robert Ellrodt
– V - Fins Keatsiennes, Marc Porée
– VI - La redécouverte de la Pléiade par les romantiques français, Jean Céard
– VII - George Sand et le romantisme européen, Béatrice Didier
– VIII - Henri Heine, critique musical, Rémy Stricker
– IX - Existe-t-il un romantisme espagnol ?, Jean-René Aymes
– X - L’aliénation du geste héroïque : « Kordian » et « Lorenzaccio », Michel Maslowski
– XI - Mme de Staë l et Nietzsche, Stéphane Michaud
Conclusion, Pierre Brunel
Bibliographie
Index des intervenants
Extraits de presse
« Dans les représentations courantes, le romantisme — en tant que mouvement artistique — est trop souvent assimilé à un simple goà »t pour le malheur et la désespérance. Or il a été tout autre chose, non seulement en France, mais aussi dans les différents pays européens, selon que l’on considère ses précurseurs à la fin du XVIIIe siècle ou ses extensions de la fin du XIXe siècle. Dans bien des cas, le romantisme a été le corollaire d’une prise de conscience nationale, tant en Europe centrale à partir de 1848 qu’en Espagne ou au Portugal.
Les textes réunis dans ce volume ne négligent aucun de ces aspects. On y parle de Madame de Staë l, de Keats et de Heine, mais aussi d’Alessandro Manzoni, de Juliusz Slowacki... Et si la littérature s’y taille la part belle, la musique et la peinture ne sont pas oubliées de cette excellente étude. »
[Page, le magazine des libraires, n° 67, décembre 2000]