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Soublin, Gwendoline

La Tête ailleurs

2023

jeudi 12 janvier 2023

Voltairine, 70 ans, est à un tournant de sa vie. Hier, la Tour 53 a été détruite. Aujourd’hui, sur les ruines de la Tour, elle vient dire adieu à ses souvenirs d’enfance.

Mais quelqu’une se manifeste alors qu’elle n’y était pas conviée… C’est sa mère, qui lui apparaît sous les traits d’une jeune femme, à l’époque où elle, Voltairine, était encore une petite fille.

Un ultime dialogue se noue entre une mère militante, dont les pieds ont toujours été sur terre, et une fille, dont la tête aime être dans les nuages de l’imaginaire.

A moins que ce ne soit l’inverse ?

PERSONNAGES

Dans cette histoire il y a

Voltairine, soixante-dix-ans : la fille
et Soledad, trente-ans : le fantôme de la mère

Mais aussi tous les autres

Monsieur Siraoui
Bamby
Dany-la-bleue
Les élèves de la classe


3.

Tu te souviens

ce jour de mai ?

Ce jour de mai où tu m’as appelée Tête ailleurs
c’était la première fois
ça me revient, comme si c’était hier
Ce matin de mai j’ai neuf ans
Monsieur Siraoui dit

La planète de vos rêves
Pour le millénaire de notre ville vous allez photographier la planète de vos rêves
La photo la plus créative sera dévoilée lors de la grande parade des drones le jour de l’été
en résolution 72k, ultra pixels, qualité optimale
et affichée en format A42 sur les grilles du parc Johnny Hallyday

Sur les grilles du parc ? frémit Zouzou
En ultra pixels ? frissonne Lucas
Le maître confirme : sur les grilles du parc en ultra pixels, oui

Alors toute la classe pousse un wahou de loup-garou
Certains tapent des poings, boum boum, sur leur table
Il y a une ola
quatre tcheck
Seule Bamby pleure : d’émotion

– Bamby, quel prénom idiot.

Je m’appelle Voltairine

– Voltairine de Cleyre était une grande anarchiste. Pas Bambi le chevreuil.

Bref

Ce jour de mai
je t’attends dans notre petit meublé
Depuis que l’usine de fromage en tube t’a mise au chômage
tu t’es prise d’une passion dévorante pour les combats du monde

– « NON NON NON À L’HUMILIATION !! »

Tu reviens d’une distribution de tracts devant l’arrêt du 78

– Tu confonds.

Tu t’échappes de l’Assemblée Générale des Qui Ne S’en Laissent Pas Conter ?

– À cette époque je me bats surtout pour que les chouettes effraie aient droit d’asile en haut de la tour de cinquante-trois étages du quartier des Affaires friquées. C’est fou quand même, Voltairine, quand on y pense : interdire à des oiseaux noctambules de pondre là où la tradeuse et le patron ne vont jamais se percher !

Ça me revient
ce mardi de mai
tu revenais du supermarché
Après avoir retourné un caddie à l’envers sur le sol
tu avais hurlé
à un vendeur qui faisait déguster son saucisson à l’autruche

– Alors après les cochons, c’est les autruches d’Afrique qu’on assassine ? Il faudra donc que nous exterminions toutes les espèces cosmiques pour accompagner le pastis à l’apéro ?

La veille tu avais pris ta carte à l’association des Protecteurs des Vivants Sensibles
Récemment tu avais aussi manifesté avec les employés des abattoirs de la ville

– Des gens charmants, un travail éprouvant.

Ce jour-là donc tu rentres furieuse
Moi je te dis
« Maman je dois photographier la planète idéale
pour le millénaire de la ville
La plus belle photo sera exposée
Il y aura une fanfare
un défilé de drones
un feu d’artifices
on mangera une glace coco
Promis tu viendras ?

– Parfois, crois-moi, je suis fatiguée, Voltairine.

Tu viendras ?

– Où ça ?

Le jour de l’été
voir ma photo, en A42 ultra pixels, sur les grilles du parc Johnny Hallyday
tu viendras ?

– Je t’ai dit, Voltairine, que la Mairie a posé des lasers sur le toit de la tour 53 ?

Oui

– Des lasers !

Oui

– À peine les chouettes se posent sur le toit pour s’y nicher et zam ! un coup de laser qui au mieux les brûle au pire les cuit. C’est monstrueux, non ?

Oui

– J’ai rencontré une femme formidable hier à l’AG des Volatiles Émancipés. Elle s’appelle Dany. On l’appelle Dany-la-bleue parce qu’elle est toujours habillée en jean : veste en jean, tee-shirt en jean, jean en jean, même les lacets de ses baskets sont en jean.

Maman ?

– Elle a proposé que nous fassions une action pour dézinguer les boîtiers laser de la tour 53. Cette femme-là, elle n’a peur de rien.

Soledad ?

– Marteaux. Bonnets. Nuit noire. Elle connaît le vigile. Il va nous donner les pass pour monter jusqu’au toit, et tout là-haut !

Soledad ?

– Voltairine.

Tu viendras au parc Johnny Hallyday le jour du millénaire ?

– À quelle heure c’est ?

– Le jour de l’été tu as dit ?

– Ne t’inquiète pas, je viendrai.

Avec Boris

– Boris doit se reposer.

Boris adore les glaces coco
Mais il croit que les drones sont des puces géantes qui veulent lui sucer la peau

– Ah bon ?

Il faudra lui expliquer avant de venir qu’il ne craint rien

– Boris est très malade tu sais. Il doit rester tranquille.

– Tu as la tête ailleurs, ma fille. Jamais pieds sur terre. Il faut redescendre.

Il me l’a dit, juré !

– …

– Tu préfères quoi pour le dîner : des patates ou des pommes de terre ?

– Alors des patates.


6., extrait

Le lendemain tu as encore une réunion
Je dors chez Bamby

Bamby c’est ma copine depuis la maternelle
Son père est banquier, sa mère fleuriste
Bamby vit dans une jolie maison qui sent toujours bon le linge frais
Au mur il y a des photos de sa famille :
les vacances à la montagne, le barbecue, les trois ans du petit frère
Chez nous il n’y a pas de photo
juste des slogans et des tracts
tous ceux de tes combats que tu collectionnes comme des trophées

Bamby adore jouer aux Barbies
Moi pas trop
Mais pour lui faire plaisir je joue quand même

– Alors ici c’est la cuisine et dans le frigo il y a des tomates, des knackis, des melons...

De la gelée de marguerite !

– Ça n’existe pas. Il y a aussi des cornichons car Cynthia adore ça.

On peut l’appeler Josette ?

– C’est moche Josette. Cynthia, c’est mieux.

Okay

– Donc là c’est l’heure du dîner et Cynthia sert à son mari Bruno des cornichons et des knackis. « Bonsoir chéri, tu as passé une bonne journée ? » Vas-y tu fais Bruno.

« Salut chérie, j’ai combattu des dragons toute l’après-midi. J’ai les sourcils qui ont brûlé. Salauds de lézards ! Je suis crevé. »

– Bruno est banquier. Il ne peut pas combattre des dragons. Il compte les sous des clients.

Comme ton père ?

– Oui.

C’est pas drôle comme travail

– T’aimes pas l’argent peut-être ?

Si

– « Tiens chéri tes cornichons et tes knackis. Cet été j’ai pensé que nous pourrions aller en Ardèche. Nos enfants Valérie et Aïssa adorent les apéros-piscine »

« Ça te dit qu’on s’embrasse un peu, chérie ? »

– « Chéri ! Pas à table. C’est dégoûtant. Mange tes cornichons, chéri. »

« Tu es si belle chérie ! Fuguons sur Jupiter, chérie, où nous planterons des chênes centenaires. Nous ouvrirons, dans un cratère, mon amour, une boutique de combinaisons anti-gravité ! »

– Arrête, Voltairine !

« Tu préfères peut-être, ma belette, que nous achetions un cirque pour apprendre le tango aux lions ? »

– Arrête. Tu joues mal. C’est ma chambre, mes règles. Tu dois faire comme je dis.

Okay

– « Chéri, tu veux regarder quoi ce soir ? Plutôt Netflix plutôt Youtube ? »

« Y’aura des pop-corn ? »

– « Tu es au régime, chéri. Les pop-corn c’est trop gras. »

Ton père est au régime ?

– Ma mère trouve qu’il a du bide.

(…)


15.

– Mange tes patates, Voltairine.

Pas faim

– Allez, force-toi un peu, l’estomac vide ça donne le tournis.

Boris va mourir ?

– Tous les chiens meurent un jour. Boris aussi.

Il ira où pendant sa mort ?

– Je ne sais pas. Tu penses qu’il ira où toi ?

Ailleurs

– C’est loin, ailleurs ?

Aussi loin que Boris veut
Ça sera comme dans ses rêves les plus fous
Il y aura des chaussures mâchouillées
des mémés sur lesquelles aboyer
des sucres à gogo
et aussi un robot de toi
un robot de moi
pour ne pas trop qu’on lui manque

– …

C’est tête ailleurs de dire ça ?

– Je suis certaine que Boris s’y plaira beaucoup.

Et toi, tu iras où quand tu mourras ?

– Oh moi tu sais...

Dans ma tête

– Dans ta tête ?

Je te réserve une place dans ma tête
Pendant ta mort tu y seras au chaud
et tu pourras t’y énerver autant que tu veux

– Ça risque d’être fatigant.

Si j’en ai marre je fermerai mes neurones
ça sera comme fermer le loquet de la porte des cabinets

– Ma tête ailleurs.

On ne se quittera jamais

– Ma petite fille...


Distinctions

Pièce sélectionnée pour le dispositif Panorama théâtre(s) / Maison du théâtre d’Amiens en 2023-2024.


Pièce sélectionnée par la Quinzaine du Livre Jeunesse, Ligue de l’Enseignement FOL 37, en 2023-2024.

Extrait de presse

« La pièce évoque l’engagement, la nécessité de l’imaginaire et la complexité de l’amour familial.

La langue est belle, vive, parfois drôle et souvent touchante.

Un très joli texte. »

[Centre national du livre]


« À travers ces dialogues on voit toute la vie de la fille (âgée alors de soixante-dix ans alors que sa mère en a éternellement trente), une vie difficile et pauvre, des relations tendues avec les autres enfants qui la trouvent trop différente, une belle rencontre avec un maitre qui sait la comprendre et partage les valeurs de l’imagination et du désir d’un monde meilleur pour tous, et surtout les relations avec sa mère, personnage courageux et, comme son nom l’indique, solitaire.

Ce sont de belles figures, des moments drôles (notamment les dialogues entre Voltairine et ses copines interloquées), et surtout un jeu subtil sur le langage et son pouvoir d’évocation, qui permet de parler avec les morts et de faire revivre à l’infini les moments importants de la vie. »

[Anne-Marie Mercier, LI&JE, 20 Juin 2023]


« Deux comédiennes investies, Hélène Cerles et Danièle Klein portent le texte merveilleusement poétique de Gwendoline Soublin.

Avec ses alliances indisciplinées de mots, ses images qui dynamitent les stéréotypes, il est une ode à la fantaisie, à la faculté d’imaginer des lendemains qui chantent ou de transfigurer un présent de privations et de patates en royaume extraordinaire. Il crée l’émerveillement.

C’est aussi une belle histoire d’amour entre une mère et sa fille. La petite Voltairine grandira, fera son chemin de vie, mais par-delà la mort de sa mère, elle la gardera… dans sa tête. Cela, le texte et la mise en scène l’élucident peu à peu.

Regardez au-delà de l’apparence, croyez dans l’imagination, nous souffle-t-on.

La Tête ailleurs est donc une belle expérience de théâtre, une histoire d’amour et de fantaisie : beaux viatiques pour l’enfance. »

[Laura Plas, Les Trois Coups, 18 juillet 2022]


« Dans le dispositif trifrontal et sous la lumière crue de la salle de classe une fille de 70 ans et le fantôme de sa mère vont se rencontrer et évoquer leur histoire pleine de rêves de l’une comme de l’autre. Cet espace en triangle ouvert ferait penser à la géométrie non-euclidienne qui est la plus belle illustration du pouvoir savant de l’imagination. (…)

S’engage alors un dialogue entre deux univers personnels, deux imaginaires, l’un politique l’autre plus intime et enfantin. Le charme nous envahit d’autant plus que l’échange s’amuse à échanger les positions entre l’adulte sérieux et responsable et l’enfant rêveur.

La mère n’est pas en reste en matière de « tête ailleurs ». De fait, l’utopie en action est à la fois imagination politique au pouvoir et pouvoir d’entrainement de l’imagination. Le philosophe Spinoza en plein XVIIe siècle où la froide raison cartésienne triomphait au détriment de l’imagination, alla contre la tendance générale à disqualifier cette dernière.

Pour lui, l’imagination n’est pas en elle-même source d’erreur, il lui manque seulement l’idée qui rappelle que ce qui est imaginé n’est pas présent hors de nous – imaginer étant une façon de se rendre présent une chose à l’esprit. (…)

Revenons à Voltairine et sa mère. Dans le fond, cette dernière avait « la tête ailleurs » bien plus que sa fille. Mais cet ailleurs est celui de son engagement (…)

Il faut saluer le magnifique, poétique et sage texte de Gwendoline Soublin mis en corps, mouvements et paroles par les actrices Hélène Cerles et Danièle Klein, le tout sous la direction artistique de la Compagnie du Dagor, Marie Blondel, Julien Bonnet et Thomas Gornet.

[Jean-Pierre Haddad, Blog culture Snes-Fsu, 18 juillet 2022]


« La tête ailleurs, une traversée malicieuse dans l’imaginaire de notre enfance qui nous raconte une histoire où les rêves permettent de vivre et d’affronter la réalité. Une histoire où la capacité à imaginer peut soutenir, faire rugir, vitaliser. (…)

La tête ailleurs c’est une histoire sur les possibles qu’apportent le jeu et l’imagination dans une époque troublée qui, elle, ne parvient plus à (se) rêver.

Dans un dispositif tri-frontal, le public vit le temps de la représentation au plus près des comédiennes, au plus proche de leurs rêves…

[Education artistique et culturelle de Lozère, 8 mars 2023]


L’imagination prend le pouvoir, avec le texte de Gwendoline Soublin.

Le dépavage des rues en 1968 a à voir avec la destruction des boîtiers de la tour 53 pour sauver les chouettes. Et le concours de la planète idéale avec les slogans : « prenez vos désirs pour des réalités (…) il est interdit d’interdire », des phrases relevées sur les murs du quartier de l’Odéon.
L’imaginaire serait de projeter une photo, A42 en ultra pixels, de la planète idéale, sur les grilles du parc Johnny Hallyday. Mais qu’elle serait-elle ? De la gelée de marguerite ? (…)

Vous l’avez compris Gwendoline Soublin prend les enfants au sérieux et cherche autant qu’avec les adultes à guider leur sens, en avant d’une jeunesse avec les pieds sur terre et la tête ailleurs, pour mieux s’imaginer ici et maintenant.

[Dashiell Donello, Le Blog Les Dits du théâtre, 27 février 2023]


« Ce très joli texte est d’entrée déroutant : une femme parle à un coin de terre planté de bégonias (…)

Après ce prologue déroutant, vient le dialogue grâce auquel on comprend que « Papa » est un chien dont le vrai nom est Boris, que la vieille dame est une petite fille et que la jeune femme est sa mère … Si vous ne comprenez pas, c’est normal. (…)

L’autrice éprouve un malin plaisir à nous embrouiller pour mieux nous embarquer dans son univers poétique. C’est qu’il s’agit d’évoquer une famille, ses problèmes, son vécu, ses tendresses, ses deuils sans rien omettre, mais sans aller dans le pathos.

Voltairine -Tête Ailleurs - porte un prénom qui réfère à la raison. Sa mère - l’activiste positive - a pour prénom Soledad et entend qu’on ne l’appelle pas maman. Soledad a la tête tournée vers le soleil de la justice - la tête ailleurs, donc. La vie est ainsi faite et c’est peut-être au prix de ces échappatoires qu’elle peut être supportée.
Un très beau texte, redisons-le. Pas gnangnan, pas moralisateur, pas pathétique, juste sensible et qui parlera à la jeunesse.

[Nicole Fack, Théâtre Actu, 23 mars 2023]


« Voltairine a 70 ans. En compagnie de Soledad, le fantôme de sa mère qui a 30 ans, elle se souvient de son enfance, de ses 9 ans (…)

Mère et fille, douces rêveuses chacune à leur manière, refont le monde ou l’imaginent.

C’’est doux, émouvant et vivant ! »

[Fanny Carel, La Revue des Livres pour enfants, n °330, mai 2023]

Vie du texte

Création par la Compagnie du Dagor, dans une mise en scène Marie Blondel, Julien Bonnet et Thomas Gornet, avec Hélène Cerles, Danièle Klein, au Gallia Théâtre (Saintes) du 7 au 9 avril 2022.

Tournée 2022
— Château Rouge-Scène Conventionnée (Annemasse), du 2 au 7 avril
— Théâtre de l’Union-CDN du Limousin (Limoges), du 9 au 19 juin
— Totem-Scène conventionnée d’intérêt national art. enfance, jeunesse (Avignon), du 9 au 26 juillet
— L’Eclat-Scène conventionnée d’intérêt national art. enfance, jeunesse (Pont-Audemer), les 18 et 19 novembre
— Ad Hoc Festival-Le Volcan-Scène nationale (Le Havre), du 5 au 7 décembre
— Festival Théâtre à Tout âge-Très Tôt Théâtre-Scène conventionnée d’intérêt national art. enfance, jeunesse (Quimper), du 9 au 16 décembre

Tournée 2023
— La Palène (Rouillac), 10 janvier
— Théâtre de Thouars-Scène conventionnée d’intérêt national " art et création" (Thouars), le 22 février
— Théâtre Massalia-Scène conventionnée d’intérêt national art. enfance, jeunesse (Marseille), du 2 au 4 mars
— Scènes Croisées de Lozère (Mende), du 7 au 10 mars
— Théâtre Jean Vilar, Vitry sur Seine, du 14 au 18 mars
— Le Train Théâtre, scène conventionnée de Portes-lès-Valence (26), les 23 et 24 mars
— Théâtre Jean Vilar, Vitry sur Seine, du 11 au 13 avril
— Le Glob, scène conventionnée de Bordeaux (33), du 25 au 29 avril
— La Halle aux Grains-SN de Blois - Scène O Centre (41), 28 septembre
— Les 3T-SC de Châtellerault (86), du 15 au 18 octobre
— DSN-SN, Dieppe (76), du 7 au 9 novembre
— Le Passage-SC, Fécamp (76), 10 et 11 novembre
— Centre culturel Albert Camus, Issoudun (36), 17 et 18 novembre
— Communauté de communes de Brenne-Val de Creuse (36), 19 et 20 novembre
— TMC-SC, Coutances (50), du 4 au 6 décembre
— L’empreinte-SN, Brive-Tulle (19), du 18 au 22 décembre

Tournée 2024
— L’Agora / Billère (64), 15 et 16 janvier
— Centre culturel des Carmes, Langon (33), 1er février
— Théâtre Jean Lurçat-SN, Aubusson (23), du 15 au 19 février
— Le Bateau Feu-SN, Dunkerque (59), du 12 au 16 mars
— La Mégisserie-SC, Saint-Junien (87), du 20 au 23 mars
— Le Moulin du Roc-SN, Niort (79), du 2 au 5 avril
— Centre culturel Le Dôme, Saint-Avé (56), 11 et 12 avril
— Théâtre du Pays de Morlaix-scène de territoire (29), du 15 au 18 avril


Lecture dans le cadre du Festival Les Nouveaux Horizons du texte proposé par La Baignoire, lieu des écritures contemporaines à Montpellier, le 25 avril 2024.

Un court extrait lu par l’auteur

ICI

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