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Mougel, Magali

The Lulu Projekt

2017

jeudi 4 mai 2017

Lulu n’est pas un ado comme les autres, sans doute parce qu’il vit de l’autre côté d’un mur, dans une tour au milieu des champs, avec une mère qui a du mal à l’accepter tel qu’il est et qui idolâtre sa sœur.

Le rêve de Lulu ? Devenir une star du rock ou du punk, ou faire comme Valentina Terechkova : partir à la conquête de l’espace et des étoiles. Mais Lulu doit passer des tests scolaires qui décideront de son avenir. Et l’avenir qui lui est proposé ne l’enthousiasme guère !

Alors, avec Moritz, son copain mal voyant, Lulu s’échappe dans des rêves, traversés d’extraterrestres bienveillants, où il serait possible de tout reprendre à zéro. Les deux amis réinventent un monde à la mesure de leur imaginaire et de la cécité qui gagne Moritz quand survient, comme tombée du ciel, une jeune fille improbable.

Magali Mougel trace le portrait d’un adolescent qui, à sa manière, et quitte à être mis au ban de la normalité sociale, détourne l’ordonnance imposée dans une fuite en avant émancipatrice et libertaire.

ÉPISODE 6 : Moritz, mon pote !

MORITZ/LULU/CHŒUR

-. T’as oublié de manger un clown Lulu ?
-. Je sais pas, je sais pas ce qui va pas, là, dans ma tête.
-. Prends-ça.
-. Je fume pas, tu le sais, non ?

Moritz, c’est ton meilleur pote.
Moritz, ce n’est pas n’importe qui.
C’est pas le plus futé, mais c’est Moritz et y compte.
Moritz, il est comme toi, le monde est tout flou quand il perd ses verres de lunettes.
Moritz, comme il a le côté sensitif des doigts hyper-développés, on l’a spécialisé tout de suite dans les travaux délicats. Lui, il fait dans la thanatopraxie.
La première fois que tu as vu Moritz, c’est quand tu es rentré de ton premier jour dans l’établissement spécialisé.
Tu étais monté en haut de ta tour. Moritz était là.

-. C’est quoi ces lunettes de mouche ?
-. C’est parce que j’ai dit que je voyais pas les lettres du test ?
-. Et tu les vois ?
-. Comme ton nez au milieu de la figure.
-. Alors pourquoi tu pleures ?
-. Parce que je peux pas enlever les lunettes, si je les enlève, ils sauront que j’ai menti et je serai obligé d’aller à la Haute École Militaire
mais si je les garde, j’ai les yeux qui rétréciront et bientôt ils seront absorbés par le trou noir de mon visage. Et /
-. Ça fait mal ?
-. Je vois pas le monde comme toi tu le vois.
-. Je sais pas. Pour moi, le monde s’arrête au bout de mes doigts et plus le temps va passer et plus le monde s’arrêtera à la phalange intermédiaire de mon index, puis à la proximale et lorsque bras tendu je ne verrai pas plus loin que le bout des métacarpes de ma main, je sais qu’il restera quelque mois avant que les couleurs se confondent et que ce ne soit qu’une nappe brune qui s’écrase sur ma tête. Alors ce seront les pointes de mes phalanges distales qui prendront la suite et la relève /
Dégénérescence cellulaire.
-. Là, tu me vois là ?
-. Bois ça, au moins ça, ça te permettra de tenir et ça accélérera le processus.
-. Jaegermeister !
-. A nous, les dégénérés !

« Ich bin so Schön, ich bin so tall, ich bin so Anton Aus Tyroll ! »

Et vous avez pris l’habitude de vous retrouver. En cachette vous buviez et vous vous claquiez les mains sur les cuisses à chanter la musique tyrolienne du grand-père de Moritz pour vous remonter le moral.

-. Assieds-toi, Lulu.

Aujourd’hui, Moritz te tend encore la bouteille. Vous finissez toujours par voir le monde en trois comme si le dédoublement des arbres allait devenir infini. Et le monde autour de vous
se met à bouger
et le monde autour de vous
finit par ressembler à autre chose que ce qu’il est.
On ne parle jamais de la laideur des blocs de béton dans lesquels vous vivez. Au milieu des champs, une barre en forme de tour avec rien d’autre que ça, la tristesse du béton à taguer pour seul refuge et colza à piétiner.
Alors aujourd’hui, vous prenez la décision de finir la bouteille les jambes accrochées à la rambarde d’escaliers et vous mettez une nouvelle cassette au minimum sur le walkman.
Marilyn Manson vous berce en psalmodiant son Sweet Dream.
Ça y est, vous renversez enfin l’état jaune du colza en pleine floraison.
Un ciel jaune comme ça qui aurait pu le croire.

-. Moritz, tu savais que lorsque tu regardes le ciel, c’est déjà le passé que tu es en train de regarder ?
-. Je sais pas.
-. Moritz, si c’est le passé que je vois
si je prends une navette et que je cours jusqu’à là-bas, je serai alors plus vieux
mais je pourrai tout reprendre depuis 0 ce que j’ai loupé ?
-. Je sais pas.
-. Moritz ?
-. Merde mon pote, je tiens plus comme avant. Ça doit être le colza.
-. Moritz, mon pote, un jour, ils vont finir par arriver ces cons d’extraterrestres, ce jour-là mon pote, je te jure que je t’oublierai pas quand ils viendront me chercher, tu verras mon pote, on fera le voyage en sens inverse et on reprendra tout au départ. On recommencera avant le moment du test. On recommencera avant le moment des cellules qui se rencontrent pour faire des bébés. On recommencera tout, on se refera un corps et une vie sur une autre planète.
Tu vois mon pote, demain sera un autre jour, et demain ce sera mieux qu’hier, même si demain n’est jamais vraiment là puisqu’il finit toujours pas être aujourd’hui.
-. Lulu, tu sais, je voudrais seulement que ça s’arrête de tourner /


ÉPISODE 8 : Taillez des haies, c’est bon pour la santé !

CHŒUR/BLUMSTEIN/LULU

« Alors Lulu », il te dit « on regarde les étoiles en plein jour ? Si tu crois que les arbustes vont se tailler tout seul on n’est pas rendu ! », il continue à te dire. « Allez Lulu, on se bouge la croupe parce qu’on va pas bailler là pendant huit jours. T’as intérêt de te mettre au travail, parce que des comme toi, y en a des centaines qui attendent à la porte ! », il te gueule.

« Tu fais comme je t’ai dit. Tu comptes et tu coupes. Va falloir que tu te rentres ça dans la tête. Il fut un temps où les comme toi on les laissait et c’est dans la rue que ça finissait, alors tu me fais plaisir, tu prends le taille-haie et tu te mets au boulot. » Il finit par te dire.

Toi, tu te dis que tu t’en fous de son discours. Il pense qu’il décide. Tu penses qu’il dit seulement tout comme le reste du monde car il n’a aucune personnalité : ils disent ce qu’il faut faire pour que tout soit bien comme il faut, point à la ligne sauf que c’est pas lui qui a inventé la règle, Blumstein. Toi, tu t’en fous, tu sais qu’eux comme toi, vous n’êtes qu’un flocon de poussière dans l’univers. Au final, ce n’est ni toi, ni lui, ni eux qui décidez, ce sont ceux qui restent sur leur écran de contrôle à des milliards d’années lumières qui savent. Ils savent que ce système auquel Blumstein et les autres croient n’est que du vent.
« Bon t’as compris ? Tu fais comme je t’ai dit. C’est important ce que je dis, d’accord ? alors tu te connectes et tu écoutes. »
Alors tu écoutes, par convention et sympathie, mais pas par intérêt et au fond de toi, tu pries pour qu’ils arrivent vite les extraterrestres et te sortent de là.
« Tu comptes deux et tu coupes. Pas 40 cm ! Juste là. Sinon tu coupes tout et tu fais crever le bazar. »
Toi, tu te dis alors que tu n’as pas envie de discuter, tu penses que le mieux c’est de ne pas mettre de pensées dans ce geste. Tu coupes.
« Voilà, comme ça ! »
Et tu penses aux étoiles, la rage en toi de ne pouvoir les atteindre, la rage en toi et tu coupes.
« Pas tant que ça ! »
Et tu coupes, comme on lacère son cœur lorsque la main, puis le corps tout entier de celui ou celle qu’on aurait voulu aimer, finit par tomber et du précipice, glisse dans la rivière, dans les flots déjà trop formés.
« Il va falloir te concentrer, crâne de mouffette si tu veux pas perdre encore une fois ta place ! »
Ta place. Tu le sais bien que cette place que l’on t’a construite familialement, étatiquement, n’est pas la tienne
de place
mais /
« Coupe ! »
Tu penses aux planètes, au mouvement des astres, à leurs circonvolutions, à la puissance de l’infini d’un monde qui se déploie dans ta tête sans contour et ça chante
dans ta tête sur un air des Sex Pistols
et ils chantent pour toi tout seul Holiday in the Sun !
« Un deux tu coupes le morceau ! Tu vois quand tu veux. »
Ce jour-là, tu te dis que ce n’est peut-être pas un si mauvais jour que ça aurait pu être.
« Bien, t’as l’air moins con que prévu, alors je vais te laisser t’occuper de toute cette affaire et t’as intérêt de t’appliquer. »
Et là, c’est les Clash, qui hurlent dans ta tête.
« On a qu’à dire que c’est ton initiation, alors fais pas le con, sans ça j’te colle un rapport et ce sera les travaux généraux sur le bord de la route que t’iras faire ! »
Et les Clash se taisent. « Autant être aveugle alors », penses-tu dans ta tête. Moritz aurait dit la même chose. Pour blaguer. Il est comme ça Moritz, il se moque de ce qu’il voit ou ne voit pas.
« Si j’te prends à compter les étoiles en plein jour, attends-toi à avoir de mes nouvelles. T’as deux heures devant toi ! Roulez jeunesse ! »

ÉPISODE 9 : Aller au zoo avec toi

LA FILLE/ CHŒUR/LULU

-. Salut petit jardinier !

Elle sort de nulle part, elle.
Si Moritz était là, il n’en serait pas revenu.

-. Qu’est-ce que tu fais ?
-. Je taille et toi ?

Elle est belle comme les cyprès qui longent les maisons comme dans les livres on les décrit.

-. J’observe le vent, les aller et avant du vent. Celui du Nord se lève et c’est la pluie qu’il apporte, celui du Sud se lève et c’est le vent et le sable qui entrent dans la ville et la campagne
et puis parfois comme aujourd’hui
c’est le vent chaud et le vent froid qui s’entremêlent
et on ne sait plus très bien ce qu’on a à attendre.

Tu te dis : « Une beauté comme ça, c’est pour Moritz ! Il faut au moins qu’il voie ça avant que ses yeux foutent le camp et que sa vue se tire. Il faut au moins qu’il voie ce que ça donnerait cette fille à la figure belle comme un chronomètre de précision ! »

-. Et tu resteras maintenant ici pour tailler jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’arbres ?

Tu te dis : « Ils sont arrivés ! Elle me parle et son front, son large front, ses doigts grands et longs, je me dis, c’est certain, ils sont arrivés ! »

-. Tu viens d’où ?

Et elle lève la main vers le ciel et sa main bat les airs et /

« Oh merde ! je vais pleurer de joie, Moritz ne va pas en revenir !
Je me mets à tailler. A une allure dépassant toutes les allures. Je me mets à tailler le plus vite possible. Et je me dis, Moritz j’ai un cadeau aussi beau que celui que tu m’as fait le jour où tu m’as offert de boire du Jaegermeister pour voir le monde autrement ! »

(...)


Distinctions

Pièce sélectionnée pour le Prix Collidram 2018, prix de littérature dramatique des collégiens, remis en avril.


Pièce sélectionnée pour le XVe prix de la pièce de théâtre contemporain pour le jeune public 2018, pour les 3e/secondes, remis en avril/mai, organisé par la DSDEN et Orphéon-bibliothèque de théâtre Armand Gatti à La Seyne sur Mer.


Pièce sélectionnée Scenic Youth 2018, prix des lycéens pour les nouvelles écritures de théâtre, organisé par la Comédie de Béthune, CDN Hauts-de-France.


Pièce sélectionnée pour le Prix Godot 2017 des lycéens.


Pièce sélectionnée par le comité de lecture du Théâtre de la Tête noire, à Saran, 2018.

Extrait de presse

« (…) Le personnage principal, Lulu, a 18 ans. Il vit quelque part en RDA, de « l’autre côté du mur ». C’est un grand ado qui vit sa vie comme il peut avec encore des rêves dans la tête malgré une existence terne auprès de sa mère, de sa sœur, dans une de ces tours sinistres plantées au milieu des champs de colza.
Mais Lulu est myope comme une taupe…

La pièce construite en 14 épisodes (avec titres) retrace des moments de la vie de Lulu à travers quelques bribes de ses paroles, de ses dialogues ou les récits d’un chœur. Lulu est rejeté par le système scolaire et doit se contenter d’obéir aux adultes. Lulu a des embrouilles avec la polizei, avec sa mère qui lui préfère sa sœur ou Blumstein, son chef dans l’entreprise de paysagiste où il échoue.

Il y a du personnage du souffre-douleur chez Lulu, le rêveur. Mais heureusement, Lulu a un ami, Moritz « son meilleur pote ». Ensemble, ils s’échappent de la grisaille ambiante de ce pays de pluie : ils boivent, ils chantent, écoutent une cassette de Marylin Manson. Le monde chavire poétiquement (p.28)

Et il y a surtout la fille, sortie de je ne sais où (épisode 9) qui le subjugue, qui incarne la beauté du monde. Neil Young chante pour eux deux. Et la fille lui donne un baiser ! Mais Moritz meurt du haut de la tour. Il faut fuir.

Il reste les arbres, il reste la liberté de quitter la maison : il faut rejoindre les étoiles. »

[Marie Du Crest, La cause littéraire, 31 octobre 2017]


« Bon livre.

La pièce parle de nos rêves, de nos angoisses : qu’est-ce qu’on va pouvoir faire dans ce monde ? Tous ces rêves que l’on peut avoir, est-ce qu’on va les maintenir ? Qu’est ce qui reste quand le quotidien et le cadre s’en mêlent et empêchent ?

L’auteure a voulu confronter notre jeunesse à celle de 1989, moment où l’Allemagne de l’Est et l’Allemagne de l’Ouest se sont retrouvées. Elle a eu envie de réinterroger cette jeunesse qui grandit à cette époque et la nôtre d’aujourd’hui où tout semble facile, accessible.

C’est l’histoire de Lulu qui vit en Allemagne de l’Est. Il rêve d’être une star du Punk ou astronaute, star de la nation, sauf qu’il ne veut pas rentrer dans le moule. (…)

Le texte interroge : comment dans cette contradiction on s’invente, on vit une vie meilleure, à la hauteur et à la mesure de ses désirs ? »

[Eanswida AUBIN, Livr’jeune, avril 2019]


« Dans une RDA évoquée subrepticement, au milieu de champs de Colza qui s’étendent à perte de vue, Lulu est l’un des nombreux jeunes prolétaires sans avenir dont tout un courant du rock, à partir de la fin années 70, s’est fait le porte-voix.

Rêveur un peu apathique, un peu paumé, quelque part entre Sid Vicious et Gaston Lagaffe, Lulu ne cesse de se casser les dents sur les attentes de son entourage, trop maladroit pour trouver sa place dans la main-d’œuvre ouvrière à laquelle la logique le destine et la tête déjà trop loin dans les étoiles pour poursuivre les rêves d’astronaute qui tapissent les murs de sa chambre.

La pièce dépeint avec crudité la violence sociale à l’œuvre autour de lui : sa mère démissionnaire, qui aimerait bien le pousser vers un quelconque institut psychiatrique, un patron désespéré de le voir s’amuser pendant ses heures de travail, son amitié avec un autre garçon de son âge, Moritz, qui finit par se noyer dans l’alcool. »

(Samuel Gleyze-Esteban, L’Oeil de l’Olivier, 20 avril 2022]


« The Lulu Projekt explore la métamorphose d’un adolescent mis au ban de la normalité sociale (…)

Et prend des airs de fantaisie poétique, d’épopée universelle visant à faire naître des espaces « de questionnements singuliers, décalés, exigeants, ouverts à tous ».

[Manuel Piolat Soleymat, La Terrasse, 26 juin 2022]


« The Lulu Projekt renoue par endroits avec le souffle incandescent de l’adolescence. Un road trip entre Derrick et barres d’immeubles.

Ainsi va l’écriture de Magali Mougel : touffue, dense, parfois simple, parfois référencée, belle, poétique et charnelle, mais aussi intello, qui échappe par endroits. Ainsi va la difficulté de porter ses textes à la scène : un défi passionnant et risqué. (…)

Pièce sur l’adolescence, sur le devenir de ce désir que tout soit différent, à commencer par soi et la vie qu’on va construire, The Lulu Projekt s’appuie régulièrement sur la musique qui peut donner l’énergie de croire à ses rêves. Punk, rock et metal – Nina Hagen, Neil Young, Nirvana and co – offrent ainsi au spectacle des moments jouissifs qui se passent de mots.

De ces mots par lesquels Magali Mougel rend également, dans une écriture charnelle, les instants de libération, ces vagues de bonheur qui peuvent traverser la vie et dont, jeune, on croit encore qu’elles pourraient durer éternellement. »

[Eric Demey, Sceneweb, 18 juillet 2022]

Le texte à l’étranger

Traduction en italien par Claudia Di Giacomo, coordinatrice de Fabulamundi, et Gioia Costa en 2017.

Lecture au Teatro delle Albe, à Ravenne, le 6 février 2019.


Dans le cadre du programme « Tintas frescas » pour la diffusion du théâtre contemporain français en Argentine et du théâtre argentin en France, en partenariat avec l’Institut français d’Argentine, L’Ambassade de France, L’Alliance française et Dialogo franco argentino, la pièce est traduite en espagnol par Juan Pablo Pizarro de Trenqualye.

Une lecture est donnée au Théâtre National Cervantes à Buenos Aires (Argentine) le 4 mai 2019.

Publication sous le même titre aux éditions Libros del Zorzaldans un volume conjoint avec Penthy sobre la franja (Penthy sur la bande) en août 2019.

Lecture à 16 voix accompagnée d’une pièce audiovisuelle créée spécialement pour l’occasion et précédée d’un dialogue avec le groupe théâtral Los Pipis, qui présentera la pièce conjointement avec les acteurs-lecteurs,au Théâtre Timbre 4, le 14 juillet 2020. La lecture sera relayée par les réseaux sociaux de l’Institut français, de l’Ambassade de France et de Timbre 4 du 13 au 19 juillet 2020.

https://www.facebook.com/aleradano/videos/10222595307221147

Dans le cadre du Festival International de Théâtre et Danse Temporada Alta, la traduction espagnole de The Lulu Projekt est créée dans une mise en scène Victor Coveñas avec Kelly Estrada, Astrid Villavicencio, Ale Saba, Gian Paul Miranda y Duncan Torres, Théâtre de l’Alliance Française, Lima, Pérou, du 26 au 29 octobre et du 1er au 5 décembre 2023.

Vie du texte

Une première version du texte a été écrite pour les élèves de l’option théâtre du lycée Madame de Staël à Montluçon (commande Le Fracas – CDN) dans le cadre des Chantiers (Jumelage auteur/élèves) et mise en scène par Christophe Noël, mai 2015.

Mise en scène par Christophe Noël avec les élèves de l’option théâtre du lycée Madame de Staël à Montluçon dans les cadres des Chantiers (Jumelage auteur/élèves), mai 2015 (The Lulu Projekt est une commande d’écriture passée à l’auteure dans le cadre du Chantier, projet imaginé à l’occasion du jumelage entre Le Fracas – CDN de Montluçon et les lycées du territoire.)


Lecture à La Mousson d’été, dirigée par Gérard Watkins, août 2015


Lecture par l’auteure dans le cadre des Débordements d’auteurs à Romans sur Isère


Lecture à La Mousson d’hiver par les élèves d’option théâtre du lycée Frédéric Chopin de Nancy en mars 2016


Lecture, dirigée par Chloé Bennett au Volapük à Tours en mars 2016


Lecture en cinq épisodes, dirigée par Grégorie Faive, Danièle Klein, Sylvie Jobert, Sophie Vaude avec les élèves des lycées Argouges, Les Eaux-Claires, Edouard Herriot et les élèves du CRR dans le cadre du Festival Regards Croisés à Grenoble en mai 2016.


Lecture lors des Lundis en coulisse du Théâtre Narration (Lyon), le 29 janvier 2018.


Lecture lors de Text’avril dirigée par Cécile Arthus, au Théâtre de la Tête noire, Saran, le 19 avril 2018.


Création par le Ring Théâtre, dans une mise en scène de Guillaume Fulconis, avec (en alternance) Cantor Bourdeaux ou Kévin Sinesi ou Côme Thieulin et Charlotte Dumez ou Amélie Esbelin ou Audrey Montpied, à Besançon (Le pixel puis à L’Arsenal), le 19 octobre et du 24 au 27 octobre 2018.

Tournée 2019-2020
— Gazette Café, à Montpellier, le 2 février
Festival d’Avignon, Théâtre de l’Archipel, du 5 au 28 juillet 2019
— Théâtre de Bourg-en-Bresse (01), les 30 janvier et 1re février 2020


Création dans une mise en scène de Cécile Arthus, Oblique compagnie, avec Blanche Adilon Lonardoni, Guillaume Fafiotte, Blanche Giraud Beauregardt, Philippe Lardaud et Laurent Robert, à l’automne 2021.

La création a dû être reportée en raison de la Covid-19. Elle a lieu à l’Espace Bernard Marie Koltès de l’Université de Lorraine, Metz, les 9 et 10 décembre 2021.

Tournée 2022
— TAPS, Strasbourg, du 25 au 28 janvier
— Théâtre de la Tête noire, Saran, 4 mars
— Bords2Scènes, Vitry-le-François, 5 avril
Festival d’Avignon, au 11., du 7 au 29 juillet

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